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N° PA55000013 - Ancien château du Tertre

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
Adresse :
Salvador-Allende (rue) 7 ; Bouvret (rue du) 1
 
55310 Tronville-en-Barrois
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune
Auteur :
YARD Louis (peintre)
Siècle :
2e quart 18e siècle
Date :
1998/04/07 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Détails :

Ancien château en totalité, ainsi que les façades et les toitures de ses dépendances (cad. AD 106, 107) : inscription par arrêté du 7 avril 1998

Historique :

"""Au milieu du 18e siècle, Dom Calmet relevait que ""le roi (Stanislas) est seul seigneur de la partie qui est du comté de Ligny et M. du Tertre est seigneur de l'autre partie, qui a le titre de baronnie et ci-devant de prévôté, du baillage du Bar (...). Le roi et M. du Tertre y ont chacun un château"". Conseiller et avocat général à la Chambre des Comptes de Bar, François Vyart devint conseiller d'Etat et procureur général à Bar. C'est à ces titres que, les 26 et 27 décembre 1721, le duc Léopold érigea en sa faveur Tronville en Baronnie. Parmi ses enfants, Thérèse épousa vers 1720 Charles du Tertre, conseiller au Parlement de Metz (1693-1747). C'est certainement à l'initiative de Charles du Tertre, alors âgé de 39 ans que fut élevé, en 1732 (date porté au fronton) le château actuel. Thérèse Vyart lui survécut de longues années, puisqu'elle décéda en 1782. De leur fils Antoine-Louis, disparu en 1789, le château passa à Jean-Baptiste-Nicolas-Louis du Tertre, émigré en 1790 pour décéder à Port-au-Prince en 1796. Vendu comme Bien National en 1795, le château fut racheté le 20 février 1859 par la commune qui en fit un presbytère, puis une perception, jusqu'à ce que la mairie s'y installe enfin, le 2 novembre 1983. Précédé par une cour longtemps bordée d'une entrée monumentale dont subsiste un pavillon, le château est un corps rectangulaire d'un niveau unique, couvert d'une haute toiture d'ardoises à croupes. Sa façade principale, au nord-est, est construite en pierre de taille que percent quatre hautes fenêtres au linteau en arc segmentaire, encadrant un avant-corps central à fronton triangulaire de trois baies en plein cintre, que précède un escalier à deux volées latérales. L'ordre toscan des pilastres, soutenant un entablement bombé, les agrafes en mascaron à têtes féminines des baies et la date ""1732"" en petits chiffres espacés agrémentent cette noble façade. Les autres façades, en moëllons crépis, sont plus sobrement traîtées. Au nord-ouest, sur cour, un corps de dépendances de deux niveaux de fenêtres rectangulaires prolonge le logis. En ce qui concerne les intérieurs, trois pièces ont conservé leur caractère, représentant les deux tiers de la superficie du rez-de-chaussée : - le vestibule central, avec son dallage blanc à bouchons noirs, ses lambris et son plafond décorés de neuf panneaux peints, oeuvre du peintre Louis Yard. - le salon lambrissé contigu, avec sa cheminée et son grand panneau peint, oeuvre du même artiste. - la salle-à-manger, lambrissée de panneaux rectangulaires, avec sa cheminée du début du 19e siècle. Les dix toiles, ainsi qu'une fontaine en faïence armoriée ont été classées au titre des objets le 28 mars 1980."""